LA MÉTEMPSYCOSE
L’EGO, ce JE de construction si complexe…
-
A.R -
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Depuis
ses origines, l'Homme se sait mortel mais se voudrait immortel, misant
sur la survie du principe indestructible qui l'anime.
Parler de métempsycose
(du grec metempsukhôsis), revient
habituellement à aborder ce qu'il advient de l'âme après la mort.
Le
terme palingénésie, qui signifie
en grec, naissance à nouveau, régénération, est
employé par les philosophes stoïciens pour désigner la reconstitution ou apocatastase,
c’est à dire la restauration finale de toutes choses
en leur état d'origine.
De la sorte, les éléments
de la vie s'échangent, se
redistribuent après la mort, partout et toujours. Ce qui renvoie à la
célèbre
formule de Lavoisier : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout
se
transforme.
Ce terme est tout particulièrement
adapté
au cycle des saisons…
La résurrection quant à
elle, du latin resurgere, se
relever, exprime l'idée du retour de la mort à la vie.
Une
possible réincarnation constitue une hypothèse commune à de nombreuses
traditions, à différentes époques et
en divers
lieux :
un principe
immatériel (esprit, âme,
conscience individuelle) s'accomplit au travers de vies
successives. encore faut-il essayer de
définir ce qui est susceptible de
se réincarner…!
Suivant
les traditions, la notion même de l'âme, quelque soit son appellation
(pneuma,
anima, Atman ou autre….), et de son immortalité est plus ou moins
complexe.
Commençons,
très succinctement, par l'égypte
ancienne :
La
continuité de la vie après la mort, implique la pérennité de trois
éléments :
le corps physique, le ka
et le ba. Le ka, élément spirituel et
force vitale de l'homme, est figuré
par un hiéroglyphe représentant deux
bras levés. Sorte de double qui grandit en même temps que l'être
humain, il
donne par sa présence une personnalité au corps que le Dieu créateur Khnoum
façonne à partir de l'argile qui symbolise le chaos.
Le ba, figuré par un
hiéroglyphe
représentant un oiseau à tête humaine, constitue l'âme en tant que
telle, son apparition
résulte de l'union du ka
et du
corps physique. Il ne peut survivre qu'en étroite union avec le ka, d'essence divine, donc
par
définition immortel.
Après la
mort, pour que le ka
puisse
rester présent, il faut que le corps reste disponible, afin qu'il
puisse y
séjourner. La momification a donc pour but de conserver l'intégrité du
corps du
défunt, qui doit reposer dans un tombeau usuellement dénommé maison
d'éternité.
Celui-ci
est pourvu d'un mobilier, de fresques murales représentant des scènes
de la vie
quotidiennes, de diverses nourritures. Le défunt peut ainsi continuer à
vivre
en toute tranquillité.
C'est ce
même principe, selon lequel l'âme ne peut survivre sans son enveloppe
corporelle, qui a conduit d'autres peuples tels que les Chinois, les
Scythes ou
les Mayas à construire des tombeaux remplissant les mêmes fonctions.
les Textes des
sarcophages contiennent des phrases
telles que : lève-toi
vivant, tu n'es pas mort, on y trouve également l'espérance
d'une existence
céleste : le Ka et le corps restant unis, le Ba, l'âme du défunt,
peut
alors être mis en relation avec le ciel. Il doit affronter le
tribunal
des morts, avec la possibilité d'obtenir l'immortalité en tant que
nouvel
Osiris, ou une seconde et définitive mort…
Nous
voyons que le concept d'âme peut prendre des particularités très
déroutantes,
quant à sa nature autant qu'à son devenir post mortem.
Dans le
cadre de l'hindouisme,
la catégorie
d'âme qui transmigre prend le nom d'atman,
il s'agit du soi,
de la
réalité ultime individuelle.
Cette
conception de l'âme qui transmigre concerne l'âme en son essence
profonde et
non la personnalité qu'elle acquière à chaque passage
en notre
monde. Ce moi
ou
individualité ne constitue qu'un nœud temporaire, un point particulier
de la
conscience. Elle se réincarne, soit dans un corps humain, soit dans
celui d'un
animal, si ce n'est dans un végétal. Dans cette doctrine, à la mort du
corps
physique, et contrairement à la résurrection, l'esprit
quitte ce
dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps, qui
permettra à l'individualité de poursuivre ses expériences de vie et son
évolution spirituelle ou morale.
C'est
parce que la conscience est
nécessairement liée à une notion d'individualité que le lieu de la
conscience
universelle est appelé « Soi ». Cette Immensité informelle,
substrat
ultime de la conscience, peut être éprouvée comme un vide, un silence,
une
obscurité totale qui s'étend dans la région sans limites qui s'étend
au-delà de
l'esprit, au-delà de l'intelligence. (…) échappant aux liens de
l'espace et du temps, le Soi ou âme
individuelle est aussi minuscule qu'un atome, aussi vaste qu'un univers.
(…) En tant que substrat de la conscience, l'âtman est le Soi, la nature
profonde de toutes les divinités,
de toutes les formes de l'univers
manifesté, de tous les êtres vivants. Le Soi est la somme de tous les
Dieux.
(Alain
Daniélou - Le polythéisme Hindou)
Ce soi connaissant ne
naît
jamais, ni ne meurt
Il ne vient de nulle part
et ne devient personne.
Non-né, éternel, de
toujours, primordial
Il n'est pas tué quand le
corps meurt.
(Katha
Upanishad 2, 18 - Traduction Henri Le Saux)
De
Brahman, le Divin absolu, émanent les mondes créés (Jagat) et
l'âme humaine (Jivâ). Jivâ, le moi égotique, dans sa recherche
de
l'absolu, découvre que sa vraie nature, sa réalité ultime, est l'Atman, le soi individuel. C'est
la divinité limitée dans un individu.
Le terme d'atman tend donc
à désigner ce qui caractérise l'individualité, le principe de
l'identité vraie
de l'être humain.
Les Upanishads affirment
qu’il n'y a pas de dualité entre Atman,
principe de vie personnel, et
Brahman, principe de vie universel. (Advaita du Vedanta)
A
chaque étape de l'évolution de l'âme correspondait, dans les temps
védiques,
une varna ou caste. Après son passage chez l'animal, l'âme (jivâ)
encore
fruste était supposée s'incarner dans le corps d'un shudra,
serviteur,
paysan, pécheur, ou travailleur manuel.
Celle
qui s'était un peu plus affinée, devenait vaishya, marchand,
boutiquier,
homme d'affaires. Puis, l'âme qui avait acquis au cours de milliers de
naissances
des idéaux de noblesse, de courage et de don de soi, devenait kshatriya,
guerrier, noble, prince ou roi. Et, enfin, elle atteignait le statut de
brahmane,
celui qui est né deux fois, qui s'est identifié à la source, le rishi, le sage. Certains Dieux, les Dieux à Karma, ou Karmadevas,
sont des âmes humaines qui occupent pendant une
certaine durée, liée
à leur karma, une fonction divine. Ils devront ensuite entrer à
nouveau
dans le cycle des réincarnations en tant que démon ou humain. Le
prototype de ces
Dieux est Indra, qui incarne la
force mentale.
Dans le cadre du
Bouddhisme, la notion d'impermanence ne permet pas
d'envisager une continuité de l'âme au-delà de la mort.
L'âme,
au sens d'entité, de moi, ne correspond qu'à une
apparence.
Après la mort, les divers éléments qui, par un assemblage lors de la
naissance,
ont constitué la personnalité d'un humain sont à nouveau dispersés,
mais ils
gardent la trace, l'influence des actes commis :
Je suis aujourd'hui ce
que j'ai
fait autrefois ; je serai demain ce que je fais aujourd'hui.
(Jean-Pierre
Schnetzler)
Le non-ego (anatta)
résulte du principe d'impermanence au plan
mental. Ce qui transmigre ne donne donc pas naissance au même être que
celui
qui a précédé, mais l'empreinte du Karma
est transmise.
la notion de samsâra
correspond au cycle
de renaissances successives, dont l'entraînement est l'ignorance et le
désir.
Notre vie actuelle n'est
pas la création d'un Dieu, mais un simple
élément dans une suite, une continuité d'existences. Les actes (karman
en
sanskrit), qu'ils soient bons ou mauvais, influencent le nouvel
assemblage
d'éléments, définissant un nouvel être humain à naître. La cause
primordiale de
cet enchaînement de causes et d'effets
est le désir.
Ce qui transmigre, ce
n'est pas une entité, mais l'énergie du désir qui
relie et entraîne des éléments de la mort, du non créé, vers un nouvel
agrégat,
une nouvelle naissance, comme la flamme que l'on passe d'une bougie qui
fini de
se consumer, à une nouvelle.
Si la
conscience-connaissance établit le lien entre
une existence qui s'éteint et une existence qui s'éveille, elle ne se
transmet
pas de l'une à l'autre ; la conscience du nouvel être n'est pas celle
de
l'ancien.
La première a disparu
avec l'être dont elle
était un des constituants, mais elle a été
l'occasion de la nouvelle conscience dans le nouvel être.
Elle était faite d'un
courant ininterrompu de
mouvements de conscience n'ayant chacun qu'une durée très courte et une
existence éphémère.
(André
Migot - Le Bouddha)
La
délivrance consiste à supprimer l'ignorance, le désir, la soif
d'existence.
L'image classique revient à dire que l'humain parfaitement détaché réalise le Nirvana, comme la lampe qui
n'a plus d'huile s'éteint irrémédiablement.
Soyons
très vigilants et critiques sur notre propre manière occidentale de
percevoir
le Bouddhisme :
Alors que
le bouddhisme balaie
de manière radicale l’illusion du moi,
l’Occidental va y chercher un moyen de réaliser son moi - donc, du
point de vue
bouddhiste, de renforcer l’illusion au lieu de la détruire !
De manière
corollaire, la réincarnation
bouddhiste est prise en Occident complètement à contresens : dans le
cadre de
la religion bouddhiste, cette roue des réincarnations successives
est une
épouvantable malédiction dont il convient, en éteignant les désirs en
soi, de
se débarrasser.
L’idée de
réincarnation, en
revanche, est de nature à plaire
à l’Occidental qui y verra flatté son narcissisme et croira ainsi
pouvoir
disposer d’une seconde chance, puis d’une troisième, etc…
Ceci étant, il faut bien
préciser que, contrairement à la doctrine telle
qu'elle fut énoncée par le Bouddha, nombre de Bouddhistes, à quelque
école
qu'ils appartiennent, conservent une croyance viscérale, en une
possible
réincarnation dont les concepts varient…
Par exemple, en Birmanie,
les Nones bouddhistes mènent une vie ascétique pour espérer se
réincarner en
homme dans leur vie ultérieure. Cette condition étant considérée comme
indispensable pour échapper au cycle des réincarnations… (Il en est
bien sûr de
même pour vous mes Sœurs)
Le Bouddhisme Zen
pratiqué
en Asie, surtout au Japon mais aussi au
Vietnam a subi, lors de sa constitution, l’influence prépondérante du
Taoïsme. de ce fait,
il est très difficile de
démêler l’écheveau des différentes approches entremêlées du concept de
l’âme
humaine.
Rappelons que le Taoïsme
chinois est une
religion de salut qui se propose de conduire les fidèles à la Vie
Éternelle.
L'ordre
de l'univers dépend du jeu de deux grands principes
fondamentaux, Yin et Yang. Le Yin
est le
principe femelle, celui de l'obscurité, du froid, de l'humidité, de
l'inertie ;
le Yang est le principe mâle, celui de la clarté, de la chaleur, de la
sécheresse et du mouvement.
A
cette dualité cosmique correspondent, chez l'homme, une âme supérieure (san-hu),
bien sûr
de nature Yang ; elle est trinitaire
et d'essence
céleste, et une âme inférieure terrestre (po) composée
de sept passions
et de nature Yin. L’immortalité
est conçue comme l’union avec le Tao, avec le souffle
originel (yuanqi). On
parle alors d’obtenir
le Tao (dedao), ou encore d’obtenir l’Un (deyi).
La notion
d’immortalité, qui induit en Asie le culte des ancêtres, est donc très loin de
l’orthodoxie bouddhique.
La cohabitation entre le
Bouddhisme et le Caodaïsme, fondé au Vietnam en
1919 n’est pas non plus d’une évidence première.
Cette tradition
syncrétique, qui emprunte beaucoup au Bouddhisme, mais
aussi au Taoïsme, au Confucianisme et au Christianisme et qui d’autre
part
s’apparente au Spiritisme et à la Théosophie, admet également un culte
des
ancêtres. La notion d’âme humaine et encore moins sa destinée post
mortem n’y
sont clairement définies.
Mais au Vietnam le culte
des ancêtres n’est pas
spécifique à une religion particulière, il s’agit d’un fait culturel et
d’une
pratique sociale qui traverse les différents courants religieux et qui
peut
même concerner des personnes et des familles ne se réclamant pas
d’appartenances religieuses. On peut rencontrer des Vietnamiens athées,
voire
marxistes, pratiquant à leur manière le culte des ancêtres.
Autre pays d’Asie :
le Tibet. qu'est
ce que cela qui se
réincarne dans le cadre du Bouddhisme tibétain ? Nous emprunterons à Alexandra
David-Néel, qui parcourut et étudia ce pays pendant de très
nombreuses années, quelques éléments de réponse. Selon les idées
populaires
tibétaines, c'est le namshés (abrégé de namparshépa) qui se réincarne :
C'est le nom d'un
« principe » qui connaît, qui se rend compte
de ce que sont les objets avec lesquels nos sens sont en contact, qui
les
différencie, les classifie. Chacun des cinq sens à son namparshépa
particulier.
Un sixième
namparshépa est attaché à
l'Esprit. Il est tenu pour la conscience de la personnalité, celui qui
a l'idée
de « moi ».(…) la masse des tibétains
a fait de ce namshés un équivalent du jivâ
indien, jouant le même rôle que lui. C'est une entité spirituelle liée
au corps
matériel, mais non entièrement dépendante de lui, qui s'en sépare
lorsque
celui-ci meurt et cesse de pouvoir être utilisé par elle. Ce namshés
émigre
alors, pour aller habiter un autre corps. « Comme l'on quitte un
vêtement
usé pour en revêtir un autre » (Bhagavad Gîtâ).
(Alexandra David-Neel - Immortalité
et réincarnation)
Dans la tradition
Judéo-chrétienne, à chaque être humain correspond une
âme particulière qui a un sort qui
lui est propre après la mort et se situe entre
l'enfer, le purgatoire ou le Paradis, en fonction des pensées et
des
actes accomplis durant la vie.
Une possible résurrection
est l'heureuse issue envisageable après un Jugement dernier.
Le corps et l'âme
restent indissociables, car c'est ainsi que Dieu a créé l'Homme à son
image.
Dans
la théologie chrétienne, l’apocatastase
concerne donc les conjectures théologiques (théologoumènes) sur les
fins dernières et la restauration de toutes choses en Christ ou en Dieu.
Cependant, aux premiers
temps du Christianisme, il semble bien que la
notion de réincarnation n'était pas unanimement rejetée, elle
constituait une
nouvelle chance pour l'âme de pouvoir se racheter, perpétuant
ainsi la
tradition antique grecque.
Origène, au 3e
siècle, dans
son traité intitulé Sur les premiers
principes et dans sa théorie de l'âme, admettait que la possibilité
de la
réincarnation devait être discutée avec sérieux. Il semblerait
même
qu'une telle croyance était admise par les apôtres,
si l'on se réfère à l'évangile
de
Matthieu : C'est lui(Jean le
Baptiste) qui est élie
qui
devait venir.
(Matthieu 11, 14).
Que
la notion de réincarnation fasse
partie de la tradition juive est une source d’étonnement pour
beaucoup de
gens. Néanmoins, elle est mentionnée en
de nombreux endroits dans les textes classiques de mysticisme juif, et
tout
d’abord dans le livre de référence de la Kabbale, le Zohar :
«
Aussi
longtemps qu’une personne ne parvient pas à atteindre ses objectifs
dans ce
monde, le Saint, Béni soit Il, la déracine et la replante autant de
fois qu’il
faut. » (Zohar I 186b)
La
tradition islamique,
quant à elle, ne prend, nulle part, dans quelque
texte que ce soit, position sur une telle éventualité… Comme dans la
tradition
Judéo-chrétienne, l'eschatologie de l’Islam
entrevoit une nouvelle réunion du
corps et de l'âme résultant d'une résurrection.
Une
remarque importante : l'étude
de diverses traditions religieuses, pendant plus de quatre décennies,
m'a amené
à une conclusion très simple et assez fiable, qui peut s'énoncer ainsi
:
Dis-moi comment tu
perçois le temps, et je te dirai
comment tu conçois « l'âme
humaine. »
- Percevoir
le temps de manière linéaire, induit la notion
d'unité, de
continuité, de particularité de l'âme, la notion d'un début et d'une
fin, d'un a et d'un w.
(Traditions issues de la bible).
- Percevoir
le temps de manière cyclique (ou spirale) induit le
concept
de renouvellement, de disparité de l'âme, de possible réincarnation.
(Traditions Orientales).
En ce qui me concerne, je n’ai aucune
espérance
rassurante et gratifiante, aucune
attente
particulière au bout de mon Chemin
de Vie.
En
absence de véritable action pour, éventuellement, infléchir et gérer
mon hypothétique destinée post mortem, je me suis résigné à
l’avance à subir
l’une des différentes options possibles, qui couvrent un large spectre oscillant
entre un aller simple vers
le néant et
la félicité éternelle, baigné dans la Lumière
divine… Je suis libre, libre ici
et maintenant…
Au fait, en
Franc-Maçonnerie, sommes nous directement concernés par un
questionnement concernant la nature de l’âme humaine ?
Rappelons simplement que
la Grande
Loge unie
d'Angleterre
continue à imposer, de manière plutôt
dogmatique, aux obédiences qu’elle reconnaît, un
engagement profond basé sur la croyance en Dieu, G.A.D.L.U, et,
implicitement, l’immortalité
de l’Âme. De
ce
fait, les Bouddhistes, considérés comme agnostiques, ne purent être
initiés au
sein des Obédiences relevant de la GLUA qu’à partir du 19e
Siècle et
ce, grâce au fait
qu’ils admettent l’ordonnancement général du cosmos par la loi
universelle (Dharma)
et qu’ils ont une conception impersonnelle
et apophatique de l’absolu (non
cataphasique).
Si
le Grand Orient de France a évacué ces obligations de croyance dès
1877, ses règlements de 1849 commençaient pourtant par la phrase
suivante :
« La
Franc-Maçonnerie, institution essentiellement
philanthropique, philosophique et progressive, a pour base l'existence
de Dieu
et l'immortalité de l'âme. »
Une dernière
question : le mythe d’Hiram n’est-il pas concerné par
une certaine forme de palingénésie ? Il revient bien sûr de
répondre à
cette interrogation, mais ce sera une autre Planche...
A.R.